Le duo Champollion au service de l’égyptologie
Chez Uwti, on aime les histoires de pionniers. C’est le cas de Jean-François Champollion qui a déchiffré le secret des hiéroglyphes en 1822.
Déchiffrer ? Un peu comme le défi UWTI et sa méthode pour avancer face à un problème complexe. Comment ce passionné de langues rares a réussi à déchiffrer la pierre de Rosette, doublant ainsi son grand rival Thomas Young ?
En appliquant une nouvelle méthode, une technique très simple, utilisée par les linguistes, mais jamais utilisée pour la pierre de Rosette : le comptage. La pierre de quoi ? La pierre de Rosette a été découverte en juillet 1799. Alors que Champollion n’a que 9 ans, le lieutenant Bouchard découvre la pierre de Rosette dans le delta du Nil, lors de la Campagne d’Egypte menée par Napoléon Bonaparte. Cette pierre est gravée de trois textes dont l'un en grec ancien, un autre en démotique, et le troisième en hiéroglyphes. 1, 2, 3,4 : Compter pour déchiffrer des hiéroglyphes, tu me prends pour un jambon ? En comptant les inscriptions sur la pierre de Rosette, Champollion s’aperçoit que le texte hiéroglyphique contient trois fois plus de signes que le texte grec ne compte de mots. Cette « simple » observation marque un tournant majeur dans le déchiffrement des hiéroglyphes. Et que vient faire Jacques-Joseph dans tout ça ?
Jacques-Joseph c’est le grand frère, de 12 ans son aîné. Et sans lui, on n’aurait probablement jamais entendu parler du petit Champollion. Son soutien infaillible et son travail d’aide à la rédaction/de relecture ont joué un rôle décisif. Sans compter les fois où il a remué ciel et terre pour que Jean-François se rende en Italie (1825) puis en Égypte (1828), et confronte sa découverte à l’épreuve du terrain. A la mort de Jean-François Champollion en 1832, c’est aussi son frère qui achève son travail, le publie et défend, inlassablement, sa mémoire. Pour découvrir le passionnant reportage d’Arte sur les frères Champollion :
Comments